J'aime bien , j'aime pas !
C’est surement le meilleur moyen de faire connaissance. Ce que l’on adore, déteste ou supporte.
Je n’aime pas les poivrons. Trop difficile à digérer, je préfère le cornichon russe.
J’aime l’humour anglais. Il possède cette capacité naturelle de se tourner en complète dérision tout en conservant une dignité insulaire impossible à partager. J’adore faire des surprises, étonner par une attention, un petit cadeau surprenant, décalé, insolite. J’aime regarder deux amoureux, happer le visage d’un enfant, le scruter attentivement pour découvrir sa surprise et lui rendre son sourire.
J’aime bien l’adrénaline de l’attente de ceux que j'aime. L’amitié est un moteur puissant que je cultive avec force. Je n'aime pas la méchanceté gratuite, idiote ou imbécile. Pire encore la jalousie. Je m'inquiète de celui qui sait tout, préférant le point d'interrogation à celui de l'exclamation. Je ne sais malheureusement pas danser mais j’adore décortiquer les courbes et figures que s'imposent les danseurs passionnés. Je les envie.
J’aime les déserts et leurs chants muets que je retrouve dans le milieu sous-marin. Et oui, je pratique la plongée sous-marine. Ces silences naturels m'animent et me ressourcent ( mais n'imaginez pas que ces instants magiques ne représentent qu'une absence de bruit, bien au contraire ...). L'étonnement est selon moi, une source permanente de découverte. Une surprise journalière est un excellent remède qui devrait graviter autour de notre quotidien. Je considère que les voyages sont les témoins de la meilleure école de vie qui soit.
Les blettes comme les épinards me rappellent des repas scolaires sans gout ni saveur. Je n’aime pas les textes à rallonge ni les mots trop complexes à découvrir dans d’obscurs dictionnaires. Si je n’arrive pas à visualiser la scène d’un paragraphe où d’un chapitre, je le passe à la poubelle. Lire un livre, c'est aussi vouloir le vivre. Un roman, des histoires des contes sont d'excellents passeports d'évasion. Je suis incapable de déjeuner ou diner seul. Mais au terme d’un chapitre ou d'un texte compliqué, je m’autorise un verre de whisky japonais.
Santé !